Equipement de nettoyage des graines
De Flore locale
Révision datée du 6 janvier 2022 à 11:58 par SylvainT (discussion | contributions)
Après la collecte, vient le temps de la préparation de la graine. C'est une étape à ne pas négliger car elle peut avoir des incidences importantes sur l'étape suivante (la mise en culture), chaque graine ayant des exigences particulières pour être apte à la germination par la suite. La préparation des graines se fait en plusieurs étapes :
- Le tri, qui consiste à écarter du résultat de la collecte, les éléments indésirables que sont les feuilles, brindilles, épines, petits cailloux, terre... pour faciliter l'extraction et ne pas abîmer le matériel (notamment les tamis) ainsi que les graines non viables (noisettes trouées, glands germés...).
- L'extraction, qui consiste à séparer les graines des fruits ou de leur enveloppe protectrice.
- Le séchage des graines extraites afin d'améliorer leur conservation.
- Le test de fiabilité qui se pratique sur la plupart des graines afin de séparer les graines viables des graines vaines.
- Le conditionnement pour permettre à la graine de se conserver dans des conditions optimales ou pour la préparer à l'expédition.
- La conservation ou l'envoi au destinataire en vue de la mise en culture.
Les locaux[modifier | modifier le wikicode]
Vous aurez besoin de locaux adaptés pour chaque étape :
- un local pour le stockage des fruits avant nettoyage et mise au trempage si nécessaire.
- un lieu, possiblement en extérieur, avec un accès à l’eau pour le nettoyage des fruits pulpeux.
- un local abrité et ventilé pour le séchage des fruits secs et le séchage des graines après extraction. Il faut prévoir de la place en pleine période de collecte pour étaler au maximum les graines. Attention aux locaux qui deviennent froids et humides en automne (de octobre à décembre), il faut alors prévoir une alternative pour un séchage optimal durant ces périodes.
- un espace pour le stockage et le rangement du matériel.
Le matériel d'extraction indispensable[modifier | modifier le wikicode]
- une table (à bonne hauteur !) pour le confort de nettoyage en extérieur.
- des seaux ou grandes bassines hautes et étroites (30 cm de diamètre, 40-50 cm de haut) pour le trempage de certains fruits et la mise en décantation des graines après extraction.
- des tamis de différentes tailles afin d’adapter la taille de la maille aux fruits et aux graines traitées. On peut trouver facilement des tamis utilisés initialement pour affiner le sable et les graviers, en vente dans les magasins de bricolage (compter de 12 à 50 euros par tamis).
- un tuyau d’arrosage si possible muni d’un pistolet.
- des gants, type gants de cuisine.
- une balance pour la pesée des fruits.
- un ou plusieurs réfrigérateurs et / ou une chambre froide.
- des séchoirs pour fruits secs type samares.
- des crayons et documents de suivi pour noter les poids de fruits.
- des étiquettes pour identifier les lots dans les seaux .
Le matériel d'extraction non indispensable mais utile[modifier | modifier le wikicode]
- un mélangeur à béton (mèche surperceuse) dans une cuve pour les fruits avec beaucoup de pulpe.
- une table vibrante pour séparer les graines des autres parties du fruit.
- des tamis en inox, plus résistants mais bien plus onéreux.
Le matériel indispensable pour le séchage et l’entreposage[modifier | modifier le wikicode]
- un séchoir afin d'entreposer les graines dans un endroit abrité, ventilé et à l'abri des rongeurs...
- des claies de séchage munies d'un cadre en bois avec grillage (20 à 30 euros l'unité dans le commerce mais il est possible de les fabriquer soi-même pour un coût bien moindre) ou des cagettes. Il est aussi possible d'utiliser les tamis secs qui ne servent pas. Attention à la formation de rouille si le tamis n’est pas bien séché avant l’utilisation !
- des sacs en papier ou des sacs congélation pour stocker les graines sèches
- un frigo ou une chambre froide
- de vieux journaux ou papiers/tissus absorbants
- une balance précise pour la pesée des graines. Certaines graines sont très petites et demandent une pesée de précision pour des poids inférieurs à 5 grammes (sureau ou camerisier par exemple)
- des crayons et documents de suivi pour noter les poids de graines
- des étiquettes pour assurer la traçabilité des lots tout au long des étapes de séchage et stockage
Une partie du matériel décrit ci-dessus peut être “fait maison” pour les personnes adeptes du bricolage (tamis, claies...), l’investissement s’en trouvera nettement réduit.