Flore locale

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Différences entre versions de « Acer pseudoplatanus »

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Les fleurs qui apparaissent après les feuilles sont groupées en longues grappes pendantes, jaunâtres.
 
Les fleurs qui apparaissent après les feuilles sont groupées en longues grappes pendantes, jaunâtres.
  
Comme l'érable plane le sycomore a de grandes feuilles pouvant atteindre 30 cm. Elles sont découpées en cinq lobes à extrémités peu pointues (très effilés chez l'érable plane). Les sinus qui séparent les lobes sont très étroits, très aigus (très ouverts ou obtus chez l'érable plane). La face supérieure est vert sombre et glabre, l'inférieure est vert glauque à nervures poilues (à peu près de même couleur et glabres sur les deux faces chez l'érable plane).
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Comme l'érable plane le sycomore a de grandes feuilles pouvant atteindre 30 cm. Elles sont découpées en cinq lobes à extrémités peu pointues (très effilés chez l'érable plane). Les sinus qui séparent les lobes sont étroits et aigus. La face supérieure est vert sombre et glabre, l'inférieure est vert glauque à nervures poilues (à peu près de même couleur et glabres sur les deux faces chez l'érable plane).
  
 
Les fruits sont des disamares avec une aile nettement plus large à son extrémité. L'angle des samares très variable ente aigu et obtus n'est pas un bon critère de reconnaissance. En revanche l'intérieur du fruit est recouvert de poils. Ce seul caractère permet de distinguer le sycomore de l'érable plane et de l'érable duret.
 
Les fruits sont des disamares avec une aile nettement plus large à son extrémité. L'angle des samares très variable ente aigu et obtus n'est pas un bon critère de reconnaissance. En revanche l'intérieur du fruit est recouvert de poils. Ce seul caractère permet de distinguer le sycomore de l'érable plane et de l'érable duret.
  
L'écorce d'abord lisse s'écaille par plaques comme celle du platane chez les arbres âgés (celle de l'érable plane est craquelée comme celle du frêne) ; ce caractère est commun avec l'érable duret.
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L'écorce d'abord lisse s'écaille par plaques comme celle du platane chez les arbres âgés (alors que celle de l'érable plane, ''[[Acer platanoides]]'', est craquelée comme celle du frêne) ; ce caractère est commun avec l'érable à feuilles d'obier ([[Acer opalus|''Acer opalus'']]).
  
 
'''Critères de fiabilité''' : feuilles plus ou moins dentées à sinus étroits et aigus, pétiole élargie à la base.  
 
'''Critères de fiabilité''' : feuilles plus ou moins dentées à sinus étroits et aigus, pétiole élargie à la base.  
=== Confusions possibles ===  
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Une confusion est possible avec l'érable plane, [[Acer platanoides|''Acer platanoides'']], lequel a, sur ses feuilles des sinus le plus le souvent à concavités arrondies et à angle ouvert.
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Une autre confusion est possible avec ''[[Acer opalus]]'', lequel à sur ses feuilles des sinus à angle plus ou moins droit.
  
 
==Multiplication par semis ==
 
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Version du 4 mai 2022 à 20:30

Érable sycomore, Faux platane, Grand Érable
Nom scientifique : Acer pseudoplatanus L., 1753
Famille : Sapindaceae

Voir aussi : telaBotanicainpnfloreAlpessiflore

Caractéristiques de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Carte de répartition de l'espèce en France métropolitaine

Aire de répartition : Assez commune dans la moitié nord-est de la France. Disséminé en montagne.[1] La production de l'espèce convient aux régions biogéographiques suivantes : Alpes, Bassin Parisien Nord, Bassin Rhône Saône Jura, Zone méditerranéenne, Zone Nord Est.

Données autécologiques : espèce de demi-ombre, sols frais et bien aérés. Espèce mésophile, pH neutre à large amplitude.

Biotope primaire : bois, haies, lisières, forêts collinéennes à montagnardes, ripisylve.

Caractéristiques biologiques : feuillage caduque,

Vecteur de pollinisation : anémogamie et entomogamie

Dissémination : anémochorie

Sensibilité à l’hybridation : ?

Système racinaire : pivotant et colonisant les couches supérieurs du sol. [2]

Comestibilité : les feuilles tendres des érables sont consommables crues ou cuites. [3]

Description de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

L'érable sycomore est le plus grand des nos érables : sa taille peut atteindre 40 mètres et son tronc dépasser 1 mètre de diamètre. Bien que ce soit un compagnon habituel des chênaies et des hêtraies montagnardes, on ne rencontre que rarement en Lozère des arbres adultes dans leur milieu naturel. Presque tous sont des arbres de parcs ou plantés au bord des routes.

Le sycomore fleurit au mois d'avril, une quinzaine de jours après l'érable plane.

Les fleurs qui apparaissent après les feuilles sont groupées en longues grappes pendantes, jaunâtres.

Comme l'érable plane le sycomore a de grandes feuilles pouvant atteindre 30 cm. Elles sont découpées en cinq lobes à extrémités peu pointues (très effilés chez l'érable plane). Les sinus qui séparent les lobes sont étroits et aigus. La face supérieure est vert sombre et glabre, l'inférieure est vert glauque à nervures poilues (à peu près de même couleur et glabres sur les deux faces chez l'érable plane).

Les fruits sont des disamares avec une aile nettement plus large à son extrémité. L'angle des samares très variable ente aigu et obtus n'est pas un bon critère de reconnaissance. En revanche l'intérieur du fruit est recouvert de poils. Ce seul caractère permet de distinguer le sycomore de l'érable plane et de l'érable duret.

L'écorce d'abord lisse s'écaille par plaques comme celle du platane chez les arbres âgés (alors que celle de l'érable plane, Acer platanoides, est craquelée comme celle du frêne) ; ce caractère est commun avec l'érable à feuilles d'obier (Acer opalus).

Critères de fiabilité : feuilles plus ou moins dentées à sinus étroits et aigus, pétiole élargie à la base.

Confusions possibles[modifier | modifier le wikicode]

Une confusion est possible avec l'érable plane, Acer platanoides, lequel a, sur ses feuilles des sinus le plus le souvent à concavités arrondies et à angle ouvert.

Une autre confusion est possible avec Acer opalus, lequel à sur ses feuilles des sinus à angle plus ou moins droit.

Multiplication par semis[modifier | modifier le wikicode]

Taux de germination attendu :

Nombre de graines au kg : 8 500

Durée de viabilité des graines :

Aptitude à la germination en semis direct :

Collecte des fruits[modifier | modifier le wikicode]

Nettoyage et extraction des graines[modifier | modifier le wikicode]

Séchage et stockage des graines[modifier | modifier le wikicode]

Levée de dormance / semis[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par bouturage[modifier | modifier le wikicode]

Prélèvement des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Préparation et stockage des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Repiquage des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par marcottage[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par division de souches[modifier | modifier le wikicode]

Élevage[modifier | modifier le wikicode]

Techniques d'élevage pour plants supérieur à 15 cm de hauteur.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Rameau J.-C., Mansion D., Dumé G. & coll. Flore forestière française, guide écologique illustré, Tome 1 : plaines et collines. Institut pour le développement forestier, Centre National de la Propriété Forestière, 2018. 2464 pages.
  2. Bruns Pflanzen. Catalogue végétal, édition 2009/2010
  3. COUPLAN, François; STYNER, Eva. Guide des plantes sauvages toxiques et comestibles. Édition delachaux et niestlé, 2009.

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