Flore locale

Base de connaissances sur les végétaux locaux


Différences entre versions de « Acer opalus »

De Flore locale
Ligne 23 : Ligne 23 :
  
 
==Description de l'espèce==
 
==Description de l'espèce==
Arbre de 10 à 20 m,  
+
Comme l'érable champêtre ou l'érable de Montpellier, le duret (aussi appelé ayart dans les Alpes) est un petit arbre qui dépasse rarement 8 mètres. On le trouve souvent mêlé aux forets de chênes pubescents et de hêtres.
 +
 
 +
Le duret fleurit précocement, en avril presque en même temps que l'érable plane et les fleurs apparaissent peu avant les feuilles. Elles sont longuement pédicellées, en grappes jaunâtres d'abord dressées puis pendantes. Les bourgeons qui les forment sont pourvus d'écailles velues, sauf à leur extrémité colorée en brun. Les feuilles âgées ont le plus souvent un pétiole rouge qui contraste avec le vert du limbe. Le limbe est généralement découpé en trois lobes très arrondis, parfois cinq à extrémités obtuses ou peu pointues, vert foncé et glabre sur la face supérieure, vert glauque avec quelque poils sur la face inférieure. Les fruits sont des disamares à corps très renflé et très dur (le nom de duret lui vient peut-être de là). L<nowiki>''</nowiki>angle des ailes est variable, toujours très aigu, les ailes étant le plus souvent presque parallèles. L<nowiki>''</nowiki>écorce d'abord lisse et grise s'écaille par plaques sur les troncs âgés, comme chez l'érable sycomore. Le bois d<nowiki>''</nowiki>un blanc rosé, dur, connaît le même usage que celui de l<nowiki>''</nowiki>érable champêtre (tournerie, tabletterie, menus objets, bois de chauffage).
  
 
'''Critères de fiabilité''' : feuilles à bords dentés et aux sinus peu profonds. Les ailes des disamares forment un angle aigu.
 
'''Critères de fiabilité''' : feuilles à bords dentés et aux sinus peu profonds. Les ailes des disamares forment un angle aigu.

Version du 17 janvier 2022 à 12:18

Érable à feuilles d'obier, Duret, Érable duret, Érable d'Italie, Érable opale
Nom scientifique : Acer opalus Mill., 1768
Famille : Sapindaceae

Voir aussi : telaBotanicainpnfloreAlpessiflore

Caractéristiques de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Carte de répartition de l'espèce en France métropolitaine

Aire de répartition : Assez commune dans le sud-est de la France, de 400 à 1900 m d'altitude, principalement dans les Alpes jusque dans le Jura, Massif central et Pyrénées. [1] La production de l'espèce convient aux régions biogéographiques suivantes : Zone méditerranéenne, Alpes.

Données autécologiques : espèce thermophile, héliophile à demi-ombre. sols riches en bases, rochers calcaires, pH plutôt basique, mésoxérophile.

Biotope primaire : Bois clair, tiliaie sèche, chênaie pubescentes, hêtraie xérophile

Caractéristiques biologiques : feuillage caduque, rejette de souche, monoïque ou polygame

Vecteur de pollinisation : entomogamie

Dissémination : anémochorie

Sensibilité à l’hybridation : ?

Système racinaire : /

Comestibilité : les feuilles tendres des érables sont consommables crues ou cuites. [2]

Description de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Comme l'érable champêtre ou l'érable de Montpellier, le duret (aussi appelé ayart dans les Alpes) est un petit arbre qui dépasse rarement 8 mètres. On le trouve souvent mêlé aux forets de chênes pubescents et de hêtres.

Le duret fleurit précocement, en avril presque en même temps que l'érable plane et les fleurs apparaissent peu avant les feuilles. Elles sont longuement pédicellées, en grappes jaunâtres d'abord dressées puis pendantes. Les bourgeons qui les forment sont pourvus d'écailles velues, sauf à leur extrémité colorée en brun. Les feuilles âgées ont le plus souvent un pétiole rouge qui contraste avec le vert du limbe. Le limbe est généralement découpé en trois lobes très arrondis, parfois cinq à extrémités obtuses ou peu pointues, vert foncé et glabre sur la face supérieure, vert glauque avec quelque poils sur la face inférieure. Les fruits sont des disamares à corps très renflé et très dur (le nom de duret lui vient peut-être de là). L''angle des ailes est variable, toujours très aigu, les ailes étant le plus souvent presque parallèles. L''écorce d'abord lisse et grise s'écaille par plaques sur les troncs âgés, comme chez l'érable sycomore. Le bois d''un blanc rosé, dur, connaît le même usage que celui de l''érable champêtre (tournerie, tabletterie, menus objets, bois de chauffage).

Critères de fiabilité : feuilles à bords dentés et aux sinus peu profonds. Les ailes des disamares forment un angle aigu.

Confusions possibles[modifier | modifier le wikicode]

Les jeunes individus de Viburnum opulus peuvent se confondre avec l'érable à feuille d'obier. [1] Le feuillage opposé et lobé de la viorne obier se distingue néanmoins par des lobes sinués-dentés. Aucun doute néanmoins lors de la récolte des fruits.

Multiplication par semis[modifier | modifier le wikicode]

Taux de germination attendu :

Durée de viabilité des graines :

Aptitude à la germination en semis direct :

Collecte des fruits[modifier | modifier le wikicode]

Nettoyage et extraction des graines[modifier | modifier le wikicode]

Séchage et stockage des graines[modifier | modifier le wikicode]

Levée de dormance / semis[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par bouturage[modifier | modifier le wikicode]

Prélèvement des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Préparation et stockage des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Repiquage des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par marcottage[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par division de souches[modifier | modifier le wikicode]

Élevage[modifier | modifier le wikicode]

Techniques d'élevage pour plants supérieur à 15 cm de hauteur.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 et 1,1 Rameau J.-C., Mansion D., Dumé G. & coll. Flore forestière française, guide écologique illustré, Tome 1 : plaines et collines. Institut pour le développement forestier, Centre National de la Propriété Forestière, 2018. 2464 pages.
  2. COUPLAN, François; STYNER, Eva. Guide des plantes sauvages toxiques et comestibles. Édition delachaux et niestlé, 2009.

Poser vos questions sur le forum flore locale