Flore locale

Base de connaissances sur les végétaux locaux


Pyrus communis subsp pyraster

De Flore locale
Carte de répartition de l'espèce en France métropolitaine

Poirier sauvage, Aigrin
Nom scientifique : Pyrus communis subsp. pyraster (L.) Ehrh., 1780
Famille : Rosaceae

Voir aussi : telaBotanicainpnfloreAlpessiflore

Poirier commun

Caractéristiques de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Statuts : non-protégée, menacée CR en Nord-Pas-de-Calais, NT en Haute-Normandie

Aire de répartition : commune dans presque toute la France, sauf dans le Nord et en région méditerranéenne. Jusqu’à 1200 m : étages collinéen et montagnard, étage supraméditerranéen.

Données autécologiques : espèce thermophile, héliophile ou demi ombre, sols secs à très frais, mésohygrophile, espèce à très large amplitude, parfois en fruticées.

Jeunes fruits de pommier commun

Biotope primaire : bois, friches, haies. Forêts ripicoles, plus rarement en forêts acidiphiles, fruticées.

Caractéristiques biologiques : hermaphrodite, drageonnant, rejette de souche.

Vecteur de pollinisation : entomophile

Dissémination : zoochore

Sensibilité à l’hybridation : forte, notamment avec les poiriers cultivés.

Système racinaire : profond, obliques et puissante. [1]

Comestibilité : les poires sont comestibles mais âpres.

Epine de poirier commun

Description de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Petit arbre de 8 à 20 m. Écorce grise jaunâtre, constituée d’une multitude de petites écailles imbriquées les unes aux autres. Rameaux alternes, lisses, jaune luisant. Extrémité des rameaux courts transformés en épines. Bourgeons fusiformes, glabres et écailleux. [1]

Feuilles caduques, alternes, pétiolées, simples, entières, ovales ou arrondis (parfois légèrement en coeur à la base), en pointe au sommet, à bord finement denticulé, à nervation pennée, pétiole non aplati, aussi long que le limbe. Les feuilles sont luisantes sur la face supérieure.

Fleurs de poirier commun

Fleurs réunies en corymbe. Les fleurs sont blanches, hermaphrodites, à symétrie radiaire, 5 sépales, 5 pétales, plus de 12 étamines, à anthères rouges, carpelle à 5 styles libres, ovaire infère. [1]

Drupes (poires) de 3-4cm de long, au calice persistant [1]

Critères de fiabilité : petites poires au calice persistant, écorce de l’adulte brun foncé, densément fissurée et écailleuse, feuilles longuement pétiolées arrondie à la base en pointe au sommet, rameaux souvent terminés par une épine. Feuilles luisantes sur la face supérieure.

Confusions possibles[modifier | modifier le wikicode]

Il est possible de confondre le poirier sauvage avec le poirier domestique, Pyrus communis subsp. communis. Ce dernier à des rameaux rarement épineux et des fruits plus gros (plus de 3.5cm de diamètre) au goût sucré.

Une confusion est également possible avec le poirier à feuilles en Cœur, Pyrus cordata.

Multiplication par semis[modifier | modifier le wikicode]

Taux de germination attendu : 70 à 90%

Durée de viabilité des graines : ?

Aptitude à la germination en semis direct : bonne après écrasement des poires puis les semer à la volée à l’automne

Poires tombées au sol

Collecte des fruits[modifier | modifier le wikicode]

Époque de collecte (fourchette suivant région) : mi-août/début octobre

Choix des fruits à collecter : petite poire, faiblement allongée, jaune-verdâtre, âpre (3-4 cm, charnue portant 3 à 5 graines, souvent 2 viables), à maturité

Temps requis / quantité collectée : collecte facile au sol ou par gaulage, 7 à 10 kg de fruits /heure mais grande variabilité selon les années

Point de vigilance : prévoir perche pour gaulage. Collecte volumineuse et lourde, prévoir un véhicule à proximité.

Graines de poirier commun

Nettoyage et extraction des graines[modifier | modifier le wikicode]

Temps requis / quantité : pas de nettoyage nécessaire si semis direct après collecte, sinon très long et fastidieux. Compter 3 kg de fruits traités /heure. 1 kg de graines nécessite près de 50 kg de fruits

Technique utilisée : laisser blettir ou pourrir pour ramollir la chair très granuleuse, puis frottement répété des fruits mous entre eux sur une grille ou un tamis sous un filet d’eau

Séchage des graines : 48 h dans une pièce ventilée ou au soleil

Tri des graines : passage au tamis pour éliminer le reste de chair séchée. Test au couteau (intérieur de la graine vert clair)

Conditionnement / entreposage : sachet ou boite fermée étiqueté dessus et dedans, chambre froide (0 à 2° C)

Astuce à tester Nettoyage : écraser les fruits avec les pieds, récupérer les pépins puis utiliser la technique du vortex (créer un tourbillon dans un seau d’eau) pour retirer autant d’impuretés que possible. Le résultat est moins satisfaisant (taux d’impuretés plus important) mais le temps requis est plus raisonnable

Levée de dormance / semis[modifier | modifier le wikicode]

Durée de levée de dormance : 3 à 5 mois

Début : fin novembre à mi décembre

Méthode : stratification froide (0-1°C)

Suivi technique : brasser de temps en temps et surveiller régulièrement le risque de pourriture des graines

Quand semer : dès la germination

Préparation du lit de semis : tourbe écorce amendée

Semis : en plein en cagette à la volée

Repiquage des plantules : en paniers alvéolés 36/220 cc - début avril

Multiplication par bouturage[modifier | modifier le wikicode]

Prélèvement des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Préparation et stockage des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Repiquage des boutures[modifier | modifier le wikicode]

Élevage[modifier | modifier le wikicode]

Techniques d'élevage pour plants supérieur à 15 cm de hauteur.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]


Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 UCLouvain. Flore écologique de Belgique. [en ligne] https://aidealareussite.uclouvain.be/course/view.php?id=58 CC-BY-SA


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