Flore locale

Base de connaissances sur les végétaux locaux


Prunus padus

De Flore locale
Carte de répartition de l'espèce en France métropolitaine

Cerisier à grappes, Bois-puant, Putiet, Merisier à grappes, Putier, Prunier à grappes
Nom scientifique : Prunus padus L., 1753
Famille : Rosaceae

Voir aussi : telaBotanicainpnfloreAlpessiflore

© Haies Vives d'Alsace

Caractéristiques de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Aire de répartition : assez commune dans le Nord Est et en montagne, absente ou rare et disséminée ailleurs. Jusqu’à 1800 m, de l’étage collinéen à l’étage subalpin.

Statuts : indigène, non-menacée, Espèce protégée en Bourgogne

Données autécologiques : espèce de demi-ombre, sols riches en bases, pH neutre à légèrement acide, sols très bien alimentés en eau, mésohygrophile des stations inondables.

Biotope primaire : bois humides, haies, bords de ruisseaux, forêts ripicoles, fruticées.

Caractéristiques biologiques : rejette de souche, drageonne, hermaphrodite.

Vecteur de pollinisation : entomogame

Dissémination : endozoochore

Sensibilité à l’hybridation : non

Système racinaire : étalé, peu profond,[1] superficiel[2]

Comestibilité : fruits comestibles mais amers et âpres.

© Haies Vives d'Alsace

Description de l'espèce[modifier | modifier le wikicode]

Petit arbre de 5 à 15 m

Critères de fiabilité : présence de 2 glandes au contact du limbe avec le pétiole, jeunes rameaux glabres à lenticelles rousses et forte odeur fétide. Son écorce exhale une odeur caractéristique, peu agréable.

Confusions possibles[modifier | modifier le wikicode]

Le cerisier tardif Prunus serotina , espèce exotique envahissante, ne doit pas être confondu avec Prunus padus

Multiplication par semis[modifier | modifier le wikicode]

Taux de germination attendu : 35 à 50 %. Viabilité moyenne de 74% en culture.[2]

Durée de viabilité des graines :

Aptitude à la germination en semis direct :

© Haies Vives d'Alsace

Collecte des fruits[modifier | modifier le wikicode]

Époque de collecte (fourchette suivant région) : tous les fruits sont mûrs ensemble entre juillet et début septembre

Choix des fruits à collecter : petites drupes rouges (10 à 12 mm de diamètre) très sombres pouvant paraître noires, souples sous les doigts. Le noyau est strié de petites fissures. Possibilité de secouer l’arbre sur une bâche si les fruits sont matures

Temps requis / quantité collectée : 1 kg de fruits /heure

Point de vigilance : nécessite d’être vigilant, les fruits tombent facilement

© FNE Bourgogne-Franche-Comté

Nettoyage et extraction des graines[modifier | modifier le wikicode]

Temps requis/quantité : 1 à 1,5 kg de fruits /heure de 4 à 6 kg de fruits pour un kg de graines

Technique utilisée : laisser pourrir dans une cave pendant quelques jours, puis écraser contre un tamis, passer sous l’eau. Plusieurs passages nécessaires

Séchage des graines : 12 h à l’air libre (suivant température ambiante)

Tri des graines : flottaison

Conditionnement / entreposage : dans contenant hermétique étiqueté dessus et dedans en chambre froide (0 à 2°C)

Levée de dormance / semis[modifier | modifier le wikicode]

germe dans l'obscurité et au-dessous du point de congélation (congélation complète en 12 mois) ; à la lumière à une température de 200 °C, il n'y avait après l'écoulement de 12 mois que 4% d'instances de germination assez normale, alors qu'après 2.75 ans à 200 °C de nombreux exemples ont été notés avec des cotylédons serrés (et 30% qui sont morts avant d'avoir atteint un véritable développement). [3]

Les graines ont besoin de 2 à 4 semaines de temps plus chaud avant 18 semaines à des températures inférieures à 5°C et une surface de sol continuellement humide pour germer.[2] Il est recommandé de les semer en automne ou de les stratifier jusqu'au printemps en culture.

Aptitude à la germination en semis direct : /

Durée de levée de dormance : 5 à 6 mois

Début : novembre-début décembre

Méthode : trempage 24 h si graines stockées, puis stratification froide (3 à 5°C)

Suivi technique : /

Quand semer : avril-mai

Préparation du lit de semis : /

Semis : /

Date : /

Repiquage des plantules : /

Date : /

Multiplication par bouturage[modifier | modifier le wikicode]

Multiplication par marcottage[modifier | modifier le wikicode]

Élevage[modifier | modifier le wikicode]

Les cerisiers des oiseaux préfèrent les sols à particules humifères fines (particules Ø <0,002 mm) et la tourbe-mull argileuse. Le sol doit être légèrement acide (pH 6,6-6,9) et modérément riche en nutriments. [2]

Une chlorose est un indice de carence en nutriments, lorsque le cerisier des oiseaux pousse dans des sols trop acides (tourbe décomposée), salés, calcaires, fortement fertilisés, sableux, graveleux ou caillouteux.[2]

En raison de son système racinaire superficiel et largement étalé, l'espèce tolère plutôt bien l'eau stagnante. La mauvaise aération du sol peut cependant conduire à une croissance réduite. Les cerisiers à grappes adultes sont également tolérants à la sécheresse. Ils se remettent du stress hydrique avec peu d’effets autres que la sénescence prématurée des feuilles. Cependant, les jeunes peuplements souffrent d'une sécheresse prolongée.[2]

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Notes[modifier | modifier le wikicode]


Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Bruns Pflanzen. Catalogue végétal, édition 2009/2010
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Uusitalo, Marja. “European bird cherry (Prunus padus L.) - a biodiverse wild plant for horticulture.” (2004).
  3. Adams 1927, https://www.jstor.org/stable/pdf/2435764.pdf


Poser vos questions sur le forum flore locale